mercredi, juin 8

Across the Universe



Impossible de passer sous silence Across the Universe, le mignonissime film de Julie Taymor sur lequel j'ai eu le hasard (et le grand bonheur!) de tomber hier soir, en VO sur la chaine étrangere MAX. Manque de pot: la programmation quasi à la mème heure de l'avant-quart de finale de X Factor sur M6, ce qui m'a empêchée (le coeur déchiré!) de savourer mon film jusqu'à la fin. Il faut dire qu'il y en avait quand même pour plus de deux heures d'images et sons IN-CROY-A-BLES dans Across the Universe!  



En résumé, au début des années 1960, Jude, un jeune ouvrier de Liverpool, décide d'aller aux États-Unis pour retrouver la trace de son père, concierge à l'université de Princeton. Sur le campus, il se lie d'amitié avec Max, un étudiant indiscipliné issu d'une famille riche. Invité à célébrer la Thanksgiving chez ce dernier, Jude a le coup de foudre pour sa soeur Lucy, une collégienne dont le petit ami est allé se battre au Vietnam. Max décide d'abandonner ses études et part avec Jude s'installer à New York. Les deux amis logent chez Sadie, une chanteuse plus âgée qu'eux, qui vit avec d'autres colocataires aux ambitions artistiques diverses. Après avoir appris la mort de son petit ami, Lucy décide de les rejoindre. Et tous ensemble, ils se laissent emporter par la fièvre révolutionnaire de l'époque.


Le timbre de voix de Jim Sturgess qui campe le rôle de Jude (craquant en passant, le Jim!) vaut le détour; elle n'est pas sans rappeller Ewan McGregor qui partageait l'affiche de Moulin Rouge avec Nicole Kidman. La chorégraphie de la scène où le frangin Max (interprété par Joe Anderson) se présente à la convocation de l'Armée est aussi mémorable.


Dans l'ensemble le film se distingue de tant d'autres comédies musicales: il a son propre rythme, beaucoup de passages musicaux, dont parfois les paroles se détachent de l'histoire en cours, mais on adore le fait que toute l'histoire soit autant inspirée des Beatles, de nombre de leurs tubes et même des rumeurs qui ont accompagné leur renommée internationale. Je ne me serais jamais doutée que je connaissais autant de chansons des Beatles. Il faudra que je traque encore quelques albums moi, histoire d'enrichier ma culture misicale.

Wikipedia donne beaucoup d'informations sur ce film; j'en ai appris de belles en passant sur la prétendue  mort de Paul McCartney, un gros fake des années 60-70 qui semble jusqu'à aujourd'hui perdurer dans l'esprit de certains (un peu comme le complot sur l'attentat du 11 Septembre... bref, passons!).

  

Un des grand moments du film (et j'ai bien due en rater pas mal quand j'étais plutot sur M6 avec X Factor), la participation de Joe Cocker pour l'interprétation de Come together. On croise aussi Salma Hayek et Bono, déguisés l'une en infirmière sexy et l'autre en huberlulu déjanté mais sympathique.




Un film à revoir (en entier cette fois, ci!) et à ranger tout près de Moulin Rouge et Sister Act 2 (celui avec Lauryn Hill et l'incroyable version de Happy Days, of course!)! Si quelqu'un cherchait une idée de cadeau pour mon anniversaire (DVD ou BO de films), voilà de la matière! Je dis cà, j'ai rien dit hein!...